Auteurs : Claude L. Normand, Marisa H. Fisher, Stéphanie-M. Fecteauc, Kelly Tremblay, Evelyne Roya, Marie-Hélène Poulin
Date de publication : 2022
Accès : https://doi.org/10.1101/2022.09.16.22279979
Cet article aborde l’usage problématique d’Internet et de jeux vidéo chez les jeunes adultes autistes. Des caractéristiques telles que le genre, l’âge et les potentielles comorbidités sont alors étudiées.
Auteurs : Marie-Hélène Poulin, Myriam Laventure, Kelly Tremblay et Emma Beuchot
Date de publication : 2020
Accès : https://doi.org/10.7202/1075337ar
La légalisation du cannabis étant récente au Canada, les intervenants en autisme sont préoccupés par la consommation des adultes autistes qui sont plus à risque de développer une dépendance. L’automédication de l’anxiété et les difficultés d’inclusion sociale pourraient encourager la consommation de cannabis. Cette étude vise à décrire les habitudes de consommation de substances psychoactives (SPA ; tabac, alcool, cannabis, autres drogues) et leurs conséquences chez les personnes ayant un diagnostic de trouble de spectre de l’autisme (TSA) âgées de 16 à 30 ans. Une enquête en ligne par questionnaire a été complétée par 65 adolescents et adultes (âge moyen = 21,4 ans) ayant un TSA (32 hommes et 33 femmes). La consommation de SPA a été mesurée à l’aide du DEP-ADO version 3.3 (Germain et al., 2016) adaptée. Fait marquant, 36,9 % des personnes autistes (12 hommes et 12 femmes) rapportent n’avoir rien consommé (alcool, tabac et drogues) au cours des 12 derniers mois. Les personnes autistes qui consomment rapportent une consommation accrue de cannabis (quotidienne) et d’autres drogues. Pourtant, la gravité de leur consommation est comparable à leurs pairs non autistes selon les données disponibles dans la littérature. Par ailleurs, la prévalence de consommation problématique est très faible dans la population autiste (7,7 %). Les principales conséquences rapportées concernent la perte d’argent, les difficultés de santé et les conduites à risque. Les filles autistes mentionnent vivre davantage de conséquences quant aux conduites à risque liées à leur consommation de SPA. Des recommandations cliniques pour l’accompagnement des personnes autistes et de leurs proches ainsi que des pistes de recherches futures sont proposées.
Référence : Poulin, M. H., Laventure, M., Tremblay, K., & Beuchot, E. (2020). Habitudes de consommation de substances psychoactives chez les adolescents et jeunes adultes autistes. Drogues, santé et société, 18(2), 120-142.
Auteurs : Stéphanie-M. Fecteau, J.-C. Kalubi, P. Plusquellec, M. Piché et I. Savard.
Date de publication : 2018
Le programme Déstresse et progresse a été mis à la disposition des personnes autistes ; il sera validé sur le terrain des expériences pratiques en préparation de son implantation ultérieure. Centré sur la gestion des situations de stress, il a été élaboré pour les adolescents. Son appropriation par ces adolescents compte parmi les efforts de prévention des effets néfastes du stress. Son adaptation a permis à plusieurs personnes de mieux s'arrimer aux défis spécifiques des adolescent.e.s autistes. Le projet d’adaptation s’est appuyé sur un échantillon de seize participants : deux psychoéducatrices, sept adolescents et sept parents. Les entretiens semi-dirigés et les observations à l’aide d’un journal de bord ont été privilégiés. À ces outils s’est ajouté un questionnaire de satisfaction rempli par tous les participants. Les résultats d’analyse mettent d’abord en évidence la grande satisfaction des parents vis-à-vis du programme. Ils font ensuite émerger l’apport de ce programme à l’identification des besoins spécifiques des adolescent.e.s autistes. Les interactions encouragées tout au long de ce programme ont permis de développer des ponts entre les différents environnements concernés et de mieux adapter des soutiens visuels et exercices favorisant la participation sociale des adolescents.
Référence : Fecteau, S., Kalubi, J.C., Plusquellec, P., Piché, M. et Savard I. (2018). Déstresse et progresse : adaptation d’un programme destiné aux adolescents présentant un trouble du spectre de l’autisme. Revue internationale de communication et de socialisation, 5(2), 84-106.